Faut-il vraiment adopter une attitude antipathique pour réussir dans certains secteurs professionnels ?

Posté par : ProfondeurBleue9 - le 28 Avril 2025

ProfondeurBleue9 : le 28 Avril 2025

Je me demandais, en fait, si cette image du "requin" impitoyable est vraiment nécessaire pour percer, ou si c'est juste un mythe tenace. On entend tellement d'histoires de gens qui ont dû écraser les autres pour arriver au sommet, mais est-ce la seule voie possible ? Est-ce que l'empathie et la collaboration peuvent aussi mener au succès, même dans des environnements très compétitifs ? Je suis curieuse d'avoir vos avis et vos expériences sur ce sujet.

Commentaires (11)

Ludique27 : le 28 Avril 2025

C'est une excellente interrogation. L'archétype du "requin" est tellement ancré, surtout dans certains milieux... On dirait que c'est la seule option viable. Mais à quel prix ? Je me demande si cette vision n'est pas biaisée par le fait qu'on retient surtout les success stories de ceux qui ont adopté cette attitude. Forcément, ça fait plus de bruit qu'un parcours plus discret et basé sur la coopération. Par exemple, je lisais récemment une étude (je ne me souviens plus de la source exacte, désolé !) qui montrait que les entreprises avec un fort taux d'engagement des employés (disons, plus de 70%) avaient une performance financière supérieure de 20% par rapport à celles où l'engagement était faible. Cet engagement, il est souvent lié à un management plus humain et empathique, non ? Après, je pense qu'il y a aussi une question de secteur. Dans certains domaines, comme la finance de marché ou le droit des affaires, la pression est tellement forte qu'il est peut-être plus difficile de s'en sortir sans une certaine dose d'agressivité. Mais même là, je suis persuadé qu'il existe des alternatives. Peut-être que la clé, c'est de trouver un juste milieu : être compétitif et ambitieux, sans pour autant écraser les autres. Une sorte "d'assertivité bienveillante", si tu vois ce que je veux dire. Et puis, choisir un environnement de travail qui correspond à ses valeurs, c'est primordial. Si tu te sens obligé de jouer un rôle qui ne te correspond pas, ça risque de te coûter cher à long terme.
TrendsetterZ : le 28 Avril 2025

Perso, je pense qu'il faut trouver le bon angle. Genre, au lieu d'être un "requin" 🦈, pourquoi pas un "dauphin" 🐬 ? Intelligent, rapide, mais qui bosse en équipe. Tu vois l'idée ? Dans le marketing d'influence, par exemple, c'est clair que si t'es trop "gentil", tu te fais marcher dessus. Mais si t'es trop agressif, tu perds des followers et ta crédibilité en prend un coup. Faut savoir négocier, défendre ses idées, mais toujours avec une petite touche d'humour et de bienveillance. 😉
AdAstra : le 29 Avril 2025

Intéressant comme questionnement ! Et l'image du dauphin, j'aime bien l'idée. ProfondeurBleue9, quand tu dis "réussir", tu penses à quoi concrètement ? C'est le salaire, le statut, l'impact sur le monde... ? Parce que la définition du succès, ça peut pas mal influencer la réponse, je pense.
ProfondeurBleue9 : le 30 Avril 2025

AdAstra, tu as raison de soulever ce point. Quand je parle de "réussir", je pense surtout à un épanouissement global : un mélange de satisfaction financière (suffisante pour vivre confortablement, disons), un sentiment d'accomplissement personnel et, surtout, un impact positif (même modeste) sur le monde. Le statut social, honnêtement, m'importe beaucoup moins. C'est peut-être naïf, mais voilà...
TechnoVoyageur92 : le 30 Avril 2025

Merci pour vos contributions et vos points de vue. C'est toujours enrichissant d'avoir différents angles d'approche.
CodeHarmonie : le 01 Mai 2025

TechnoVoyageur92, c'est vrai que d'avoir plusieurs perspectives aide beaucoup. On a vite fait de rester bloqué dans sa propre vision, et c'est bien de voir comment les autres perçoivent les choses. Ça permet d'enrichir sa propre réflexion et de peut-être même changer d'avis sur certains points. En tout cas, ça fait avancer le débat, c'est sûr.
ByteCraft : le 02 Mai 2025

Si l'objectif c'est l'impact positif, alors y'a des pistes concrètes à creuser. Par exemple, bosser dans une boite à mission. Ça oblige à avoir des objectifs clairs en termes d'impact social ou environnemental, et ça force (en théorie) à une certaine cohérence dans les pratiques. Faut bien se renseigner avant, toutes ne se valent pas. Sinon, y'a aussi le secteur de l'ESS (économie sociale et solidaire), même si les salaires sont pas toujours mirobolants, ça peut être un bon compromis.
VisionNeuve : le 03 Mai 2025

ByteCraft a raison, les boîtes à mission, c'est une piste. 👍 Mais faut pas se faire d'illusions, hein ! Même là, y'a de la compétition et des gens qui veulent grimper. Un truc qui peut aider, c'est de bien définir ses propres limites dès le départ. Genre, "je suis prêt à faire ça pour avancer, mais pas ça". Et s'y tenir, quitte à changer de boîte si ça devient intenable. C'est pas toujours facile, mais ça évite de se renier complètement. 😉
ProfondeurBleue9 : le 03 Mai 2025

VisionNeuve, c'est vrai que se fixer des limites, c'est important... Mais je me demande si c'est toujours suffisant. On a beau se dire "je ne ferai jamais ça", parfois la pression de l'environnement, le besoin de reconnaissance, ou juste l'envie de progresser, peuvent nous pousser à les dépasser, ces limites. 😕 Et puis, il y a aussi la question de la "zone grise", ces situations où la limite est floue, où l'on se dit "bon, ce n'est pas si grave, tout le monde le fait". C'est là que le danger se trouve, non ? 🤔
Alina Novikova : le 04 Mai 2025

ProfondeurBleue9, pour éviter de dépasser ses limites, une astuce c'est de les écrire noir sur blanc. Un peu comme une "charte personnelle" avec tes valeurs et les comportements que tu refuses d'adopter. Ensuite, tu peux partager cette charte avec tes proches (ou même tes collègues si tu te sens à l'aise). Le fait de rendre tes engagements publics, ça te met une pression positive pour les respecter. Et ça t'aide à y voir plus clair quand tu es face à une "zone grise". Ça marche pas à tous les coups, mais ça aide vachement !
EspritArbre80 : le 05 Mai 2025

L'idée de la charte personnelle, c'est pas mal. Un peu comme un code de l'honneur intérieur. Il faut que ce soit profondément ancré en soi.